Le cas de Samuel
Samuel envoie ce message :
« Bonjour, messieurs. Je vous supplie de m’aider. Je suis prêt à tout. Je cherche du travail depuis des mois pour subvenir à mes besoins. Ayez pitié de moi, je peux tout faire dans votre entreprise. S’il vous plaît… »
Le recruteur lit, soupire… et passe à la candidature suivante.
Pourquoi cette réaction ? Parce que Samuel a fait de l’employeur un sauveur au lieu d’un partenaire. Il s’est présenté comme une personne en détresse plutôt que comme une solution à un besoin de l’entreprise. Résultat : il n’inspire ni confiance, ni valeur ajoutée.
Le cas de Boris
Boris, de son côté, choisit une toute autre approche. Il écrit :
« Bonjour, Monsieur. Passionné par le service client, j’ai remarqué que votre entreprise cherche à améliorer son expérience client en ligne. J’ai justement mené un projet similaire dans une PME locale, qui a permis d’augmenter les ventes de 20 % en deux mois. Je serais ravi d’échanger avec vous sur ce que je peux apporter à votre équipe. »
Le recruteur lui répond rapidement et lui propose un entretien.
Pourquoi ? Parce que Boris n’a pas sollicité de l’aide. Il a offert une solution. Il montre qu’il connaît l’entreprise, qu’il a une expertise utile, et qu’il peut contribuer concrètement à ses objectifs.
Leçon à retenir
Le recruteur n’est pas là pour résoudre vos problèmes personnels. Il cherche un collaborateur capable de répondre à ses propres besoins, d’apporter des idées, de générer des résultats.
Alors, que faire pour sortir du lot ?
- Ne demandez pas la charité, proposez votre valeur.
- Mettez en avant vos compétences et vos réalisations concrètes.
- Montrez que vous vous êtes renseigné sur l’entreprise.
- Proposez des solutions, même simples, adaptées à son activité.
Changer sa posture, c’est passer du statut de demandeur à celui de collaborateur potentiel. C’est cette différence qui transforme une simple candidature… en vraie opportunité.